INTRO

Essai autobiographique

 

Je m’appelle Olivier TAVEAU et je me déclare futur centenaire. Aujourd’hui, j’ai atteint une première étape, celle d’avoir passé le cap des 50 ans. Déjà !!! Déjà un demi-siècle à apprendre, à rencontrer, à grandir.

À travers l’affirmation futur centenaire, je veux avant tout dévoiler le graal de ma vie : atteindre les 100 ans en totale autonomie. Et lorsque ce jour viendra, j’aimerais pouvoir me retourner sur le chemin parcouru et me dire : "Olivier Tu as réussi ta vie."

Mais au fond, qu’est-ce que réussir sa vie ? Être riche ? Adulé ? Transmettre un héritage ? Respecter son environnement ?

Un certain Jacques S. a dit : "Si à 50 ans, on n’a pas de Rolex, on a raté sa vie." Pour ma part, ma "Rolex" réside dans ma soif d’aventures et d’expériences, celles qui m’ont forgé.

J’aime penser à ce grain de folie qui germe doucement dans mon inconscient. Il refait surface dans mon conscient lorsque le moment est venu, comme une évidence.

Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerais vous parler d’un concept fascinant venu tout droit du pays du soleil levant : l’ikigaï. Cette philosophie japonaise définit la quête de notre raison d’être, ce qui nous pousse à nous lever chaque matin avec enthousiasme et détermination. Dans notre monde occidental, on pourrait le comparer à un mix de bilan de compétences et de développement personnel mais avec une dimension plus profonde et introspective.

Pour trouver son ikigaï, il suffit de trouver la réponse commune à ces quatre grandes questions :

  • Qu’est-ce que j’aime faire ? (Passion et intérêts)
  • En quoi suis-je doué ? (Talents et compétences)
  • Puis-je être récompensé pour cela ? (Mission et contribution)
  • De quoi le monde a-t-il besoin ? (Profession et viabilité)

Pour moi, cette philosophie a toujours guidé mes choix et mes actions.

Réussir sa vie ne tient donc pas totalement à la chance, mais plutôt aux choix que l’on fait pour la provoquer. Rien n’arrive par hasard. Certaines décisions nous poussent du cadre que nous nous imposons. Cette fameuse zone de confort qui, pour moi, devient un moteur dès que le besoin d’exister se fait sentir.

Au-delà des expériences et des décisions que nous prenons, qu’est-ce qui définit réellement notre identité ? Sommes-nous seulement le reflet de notre nom ou des histoires et autres anecdotes que nous avons vécues ? Le moment pour vous de disserter sur ces sujets viendra certainement à point nommé à la fin de la lecture complète de ces lignes.

D’ailleurs, en parlant d’identité et d’anecdotes, il se trouve que je partage mon prénom et mon nom avec un autre Olivier TAVEAU, né la même année que moi, mais à Tours. Lui a marqué son identité en devenant écrivain à succès, notamment avec des romans comme Les Âmes troubles et Cathares 1198.

Je n’ai jamais échangé avec lui mais ses parents m’ont adressé une lettre à ma naissance pour me souhaiter la bienvenue. Depuis, c’est lui qui apparaît en premier sur les moteurs de recherche. Moi ? Je me contente de jouer les Raymond Poulidor, espérant secrètement qu’un jour, je finirai par détrôner mon illustre homonyme.

Mais soyons honnêtes, cela ne flatterait que mon ego. Après tout, il y a mieux comme objectif de vie… comme devenir centenaire en pleine forme, non ?

Assez philosophé, je vous souhaite une très bonne lecture de mon parcours de vie atypique, issu de mes cinquante premières années d'expériences professionnelles.

Espérant que cet essai autobiographique sans retouche vous inspirera.

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