SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT

Mon premier défi

Me voilà libre de me concentrer sur mon projet et de créer ma propre structure, spécialisée dans la cohésion d’équipes en entreprise. Le concept : offrir aux salariés l’opportunité de se dépasser à travers un défi sportif, pour renforcer leur esprit d’équipe. Mais pour être crédible, il fallait d’abord que je l’expérimente moi-même.

Un samedi matin, telle une Jeanne d’Arc en quête d’inspiration, j’ai eu une révélation en écoutant la Philippe Croizon à la radio. Vous savez, ce monsieur surnommé avec humour « pas de bras, pas de chocolat » parce qu'il a perdu ses 4 membres à la suite d'un accident et qui venait de traverser la Manche à la nage. Son exploit m’a galvanisé.

Certes, mon défi serait plus modeste : traverser le Maine-et-Loire à pied en moins de 35 heures. Un projet ambitieux, surtout sans jamais avoir couru le moindre marathon au préalable, que je comptais médiatiser pour me mettre une pression supplémentaire et le partager avec le plus de gens possible.

Quand j’ai partagé cette idée avec mon médecin traitant, elle m’a répondu texto : "Vous savez combien de patients je perds à cause du sport ?". Je suis resté figé, incrédule. "Combien de patients perdait-elle à cause de l’obésité ou de l’alcool ?", me suis-je demandé. Heureusement, un médecin du sport du CHU d'Angers m’a accueilli et a accepté de m’accompagner dans cette aventure. Petit à petit, d’autres professionnels ont rejoint le projet.

J’ai entamé 11 mois de préparation, notamment celle du parcours : il fallait trouver le chemin le plus sécurisant. Le plus simple était d’emprunter des sentiers de randonnée existants. Dès janvier, je m’entraînais comme un fou, tout en lançant une communication sur des réseaux sociaux encore à leurs balbutiements à l’époque.

Je frappais aux portes de potentiels sponsors, essuyant critiques et remarques négatives. Certains disaient que cela ne servait à rien, d’autres questionnaient l’intérêt de se faire souffrir ainsi.

Un jour, en plein porte-à-porte, je tombe mal. Un chef d’entreprise que j’admirais me sort de son bureau en criant que je n’avais pas rendez-vous. Déstabilisé, je laisse ma documentation sur le comptoir et repars, le moral en miettes. À ma grande surprise, il s’est excusé par mail le soir même et nous avons fini par échanger cordialement par la suite.

Un autre jour, lors d’un rendez-vous planifié cette fois, un chef d’entreprise m’a posé une question que personne ne m’avait encore adressée :  "Et si tu échoues ?". La question me prit de court. Instinctivement, je lui ai répondu : « Ma détermination est telle que l’échec n’entre pas dans mon vocabulaire. Je ramperai s’il le faut, mais je franchirai cette ligne d’arrivée ». Comme si sa participation dépendait entièrement de la réussite de mon défi.  Je n’ai d’ailleurs pas signé avec lui.

Heureusement, certains ont choisi de me soutenir. Mon équipement arborait désormais les logos de partenaires, symboles de la confiance qu’ils m’accordaient. Parmi eux, un sponsor particulier, devenu un ami précieux et qui, par la suite, jouera un rôle clé dans mes aventures professionnelles.

Une contribution qui m’a particulièrement touché fut celle de mon ancien groupe, où je travaillais dans la filiale informatique. Il faut toujours partir en bons termes avec ses employeurs. Non seulement ils ont participé financièrement, mais ils ont également soutenu mon projet solidaire : le train de la solidarité.

Dans ce concept, j’étais la locomotive, les salariés des entreprises formaient les « wagons de la solidarité». Chaque kilomètre parcouru rapportait un euro à une association. Une idée originale pour embarquer des sponsors dans l’aventure.

Au fil des préparatifs, j’avais constitué une équipe solide :

- Un ancien collègue propriétaire d’un camping-car pour l’intendance,

- Un médecin du sport, un kiné, une podologue pour le volet médical,

- Un camion fourgon pour le transport et la logistique,

- Cinq vététistes,

- Un caméraman chargé de la communication Facebook.

En bon manager, je m’étais donné pour mission de prendre soin de tous ceux qui allaient me porter au-delà de la ligne d’arrivée. En amont, j’avais recruté une attachée de presse pour médiatiser l’événement.

J’ai eu l’honneur d’être publié dans plusieurs articles presse, d’avoir des passages radios et… une caricature illustrant le résultat final dans l’édition du dimanche.

Et, bien sûr, j’avais fait appel à un coach sportif, reconnu comme le meilleur d’Angers pour la préparation de longues distances.

Ces huit mois furent intenses, nécessaires pour me préparer tant physiquement que mentalement. Nous nous entraînions tous les deux jours, et il m’a appris à marcher et courir à une allure constante, une discipline essentielle pour gérer mon effort sur de longues distances — et pourtant loin d’être simple, surtout pour quelqu’un qui n’avait jamais dépassé les quelques kilomètres d’un footing dominical.

Au total, j’ai parcouru 1 100 km en course et marche active, 300 km en VTT, et 8 km en natation.

Puis sont venues les courses préparatoires. Une première épreuve en Auvergne, suivie quelques mois plus tard d’un départ pour le Verdon. Une expérience mêlant souffrance et dépassement de soi. Ce trail de 100 km, avec ses 6 700 m de dénivelé sur des terrains rocailleux et escarpés, fut un véritable défi. Mon coach boucla l’épreuve en 20 heures, tandis que je franchissais la ligne en 24 heures.

Pendant ce parcours, il m’est arrivé de marcher seul, luttant contre l’épuisement et les douleurs, notamment celles de mes pieds malmenés par le terrain accidenté. J’ai toutefois fait la connaissance d’un traileur niçois, qui m’a accompagné durant 12 heures. Nous nous sommes entraidés, nous motivant mutuellement jusqu’à la fin. Ironiquement, je ne lui ai jamais demandé son prénom, et lui non plus d’ailleurs. Nous avons parlé de tout, mais surtout de rien.

Ces moments de doute, où l’on se demande ce que l’on fait là, restent gravés dans ma mémoire. « Mais faut-il être con pour payer afin de souffrir ? », pestais-je à haute voix ! Ces instants où l’on savoure presque ironiquement le plaisir de traverser une route bitumée d’asphalte, en décalage total avec l’esprit des courses nature. Même le moindre caillou ressenti sous la plante des pieds transformait ma progression en calvaire.

Et pourtant, la satisfaction d’atteindre la ligne d’arrivée à 4 heures du matin, même dans l’indifférence générale, compensait largement ces souffrances.

Un bénévole me félicita et me tendit un tee-shirt de finisher, le genre de maillot que l’on garde à vie tant il symbolise les épreuves surmontées. En revanche, mon corps avait évidemment beaucoup souffert : Mes muscles ressemblaient à des morceaux de bois, et le massage offert sur la ligne d'arrivée fut une souffrance à lui seul. Il ne restait qu’une chose à faire : se laver et tenter de dormir, malgré un taux d’adrénaline dans le sang qui m’empêchait de trouver le repos.

J’ai réussi à somnoler au bas mot deux heures, avant d’être réveillé par les voisins de tente (nous étions dans un camping), en train de se préparer pour parcourir une distance moindre au petit matin.

Finalement, je crois que mon périple en lui-même ne fut pas la partie la plus dure. Une épreuve encore plus suicidaire nous attendait : la route du retour ! Mon coach, épuisé, m’a demandé de prendre le volant. Jamais je n’avais connu un tel supplice : garder les yeux ouverts sur une autoroute déserte relevait du défi ultime. À plusieurs reprises, j’ai dû m’arrêter sur des aires de repos pour fermer les yeux quelques instants, avant de repartir avec les jambes tétanisées.

Ce voyage tout entier m’a transformé, sans aucun doute, en guerrier de l’endurance et de la résilience. Un véritable passage initiatique, qui m’a forgé un mental prêt à tous les sacrifices.

Deux semaines plus tard, à peine remis, un autre défi m’attendait dans les Pyrénées Orientales : 65 km avec 4 500 m de dénivelé, incluant l’ascension du Canigou. La régénération avait été difficile : en quinze jours, je ne m’étais pas totalement remis de mon périple dans le Verdon. Ma décision de participer fut prise à la dernière minute, le mercredi pour un départ prévu le vendredi. Malgré tout, je décidai de relever cette nouvelle épreuve physique, qui valida une fois de plus ma préparation hors norme.

Il était maintenant temps de passer à une récupération active jusqu’au début du mois de septembre. Au programme : des footings légers entrecoupés de séances de nage apaisantes, idéales pour délasser le corps.

Jour J

Enfin, le jour tant attendu arrive, après près de huit mois d’efforts : le challenge sportif de ma vie. Pour éviter la fatigue, nous avions la chance de pouvoir dormir sur place. Le départ était prévu dans un parc thématique où une maisonnette destinée aux employés devait nous accueillir pour la nuit. Cependant, rien ne se passa comme prévu : la clé ouvrant la grille, supposée être cachée derrière une pierre, n’était pas à sa place. Pour couronner le tout, impossible de joindre le propriétaire du parc. Résignés, nous avons dû escalader la grille tels des rodeurs. Heureusement, il n’y avait pas de chiens de garde, et la porte de la maisonnette, elle, était heureusement déverrouillée.

La nuit fut courte, rythmée par des pensées tournées vers la course, et la sonnerie du réveil me paru brutal. Nous sommes le 9 septembre 2011, il était temps de se conditionner mentalement et physiquement pour le défi immense qui m’attendait.

J’avais mobilisé une attachée de presse pour assurer la médiatisation de l’événement, invité des journalistes et des politiques. J’étais même parvenu à convaincre Christophe Béchu, alors président du conseil général du Maine-et-Loire (aujourd’hui ex-ministre de l’Écologie et maire d’Angers), d’être présent au départ.

À 10h35, entouré de mes partenaires et de mes supporters, je m’élance, prêt à affronter le plus grand défi de ma vie.

Tout se déroule bien au début, malgré la fatigue qui commence à peser après plusieurs heures d’efforts. À Béhuard, une île de la Loire, une cinquantaine d’anciens collègues m’accueillent, équipés de lampes frontales. Ensemble, nous formons une véritable procession nocturne, rappelant une descente au flambeau.  Il est environ 22 h 30, cela fait presque 12 heures que je suis parti.

Mais à 84 km, mes pieds deviennent une source de douleur insoutenable. Je traverse le Louet, l’eau jusqu’aux mollets, ce qui me procure un soulagement momentané. Pourtant, une fois les chaussures retirées, le grain de sable ressenti jusque-là devient visible : de terribles ampoules, trois au total, sur mes pieds. Le médecin de l’équipe s’occupe de moi avec la même méthode que celle utilisée lors du Verdon, une procédure douloureuse mais indispensable pour pouvoir continuer.

Pour soigner une ampoule et surtout repartir ensuite, il faut la vider à l’aide d’une seringue, puis remplacer le liquide par de l’éosine. Cette future nouvelle peau, encore privée de lumière et d’oxygène, débute son existence avec ce liquide antiseptique rouge, qui pique terriblement, vraiment terriblement.

À minuit, je repars, marchant avec précaution, comme sur des œufs. Ma foulée, modifiée par la douleur, aura forcément des répercussions sur mon corps par la suite. La nuit progresse, entrecoupée d’un unique arrêt de 40 minutes pour tenter de récupérer un peu. Mais au matin, le retard sur mon objectif devient évident. Mon équipe me propose de raccourcir le parcours, de 207 à 177 km. Je repense à ce potentiel sponsor qui m’avait mis en garde contre l’échec. Dans un état de lucidité diminuée, j’accepte leur suggestion, conscient que ma santé est en jeu.

Les derniers kilomètres deviennent une véritable épreuve d’endurance et de volonté. Mon corps, au bord du malaise vagal, m’oblige à des pauses fréquentes. La chaleur de ce samedi après-midi du 10 septembre 2011 ajoute un fardeau supplémentaire. Je décide de m’arrêter une trentaine de minutes avant de me lancer dans la dernière ligne droite.

À 19 h 18, enfin, je franchis la ligne d’arrivée à Fontevraud-l’Abbaye, entouré de ma femme et de mes enfants. Un pas après l’autre, j’ai avancé vers ce moment tant imaginé. Mais ce qui m’a frappé, ce n’était pas seulement l’arrivée, c’était leurs réactions.

Mes enfants, 10 et 7 ans à l’époque, bondissaient autour de moi, surexcités, comme pris dans une euphorie contagieuse. Ils riaient, sautaient, parlaient tous en même temps. Ils exprimaient cette fierté à leur manière—dans le mouvement, dans le bruit, dans l’exubérance d’un moment qu’ils vivaient pleinement. Mon épouse, elle, était là depuis le début. À mes côtés, discrète, présente. Je n’ai pas souvenir qu’elle ait dit quoi que ce soit—et pourtant, tout était dit dans ses yeux.

Les émotions me submergent, un mélange puissant entre la joie immense d’achever cette aventure et l’épuisement total d’un corps poussé à ses limites. Les larmes jaillissent, incontrôlables. Plus de barrière, plus de résistance. Une délivrance.

Quelques instants plus tard, je remis un chèque symbolique de 1 400 euros à l’association partenaire, puis je déclarais le cocktail ouvert. Les invités savourèrent petits fours et bulles pétillantes, tandis que j’étais incapable d’avaler quoi que ce soit, envahi par une profonde fatigue.

L’équipe se sépara avec un sentiment unique, celui d’hommes et de femmes ayant partagé un moment hors du temps, à la poursuite d’un objectif commun. Un lien invisible, mais profondément puissant, s’était tissé entre nous au fil de cette aventure. Un grand vide s’installa par la force de choses. J’en profite pour exprimer toute ma gratitude envers toutes celles et ceux qui ont cru en mon projet et m’ont soutenu jusqu’au bout.

Le retour à la réalité est brutal. Mes muscles, refroidis et endoloris après quelques heures d’arrêt, transforment chaque pas en un supplice. Monter les escaliers pour rejoindre la chambre à l’étage devient mission impossible. Saturé d’adrénaline et de toxines en tout genre, je ne parviens pratiquement pas à dormir. Le dimanche, poser un pied au sol m'arrache une grimace à chaque tentative. Résigné, je me rends aux urgences le lundi matin.

Le diagnostic tombe : une brûlure de l’aponévrose du tendon releveur situé sur le tibia. Les soins nécessaires m’immobilisent pour une semaine. Impossible de rester assis, mes pieds devaient constamment être maintenus relevés — inutile de préciser les défis que cela posaient pour les besoins quotidiens.

Pourtant, malgré les douleurs et les contraintes, je ne regrette rien. Ce défi restera une expérience hors du commun, une aventure qui m’a transformé. Mais s’il y a une leçon à retenir, c’est celle-ci : la course à pied, aussi passionnante soit-elle, doit toujours être pratiquée avec modération.

J’ai eu l’opportunité de produire une vidéo d’une dizaine de minutes pour immortaliser ce périple. Intitulée « Un homme ordinaire, une aventure extraordinaire », elle retrace les moments marquants de cette expérience : les épreuves surmontées, les difficultés affrontées, et surtout, la force d’équipe qui m’a porté jusqu’au bout.

Avant sa publication sur ma chaîne YouTube, j’avais organisé une soirée spéciale pour en présenter la première diffusion. Ce fut un moment intense de partage, où chaque spectateur a pu revivre les temps forts de cette aventure à travers mon regard. Ma veste de costume flottait sur moi, témoignage silencieux des kilos envolés. À la fin, alors que les applaudissements résonnaient dans la salle, une étrange sensation m’avait envahi : une gêne profonde. J’avais le sentiment de ne pas les mériter, comme si cette aventure, pourtant vécue de l’intérieur, m’échappait encore. Je resterai toujours humble face à cet accomplissement, qui pourrait sembler hors de portée pour le commun des mortels, mais qui reste tout à fait atteignable pour bon nombre d’ultra-traileurs.

J’ai d’ailleurs toujours du mal à revoir cette vidéo. Paradoxal, me direz-vous ? Finalement, je n’ai véritablement aucun souvenir précis de cette aventure. Mon cerveau s’est déconnecté, absorbé par l’effort physique, laissant mon conscient en retrait. Aujourd’hui, je la regarde avec détachement, comme un chapitre parmi tant d’autres de ma vie.

Je ne ferai pas de comparaison hasardeuse avec le traumatisme d’un kidnappé dont les souvenirs s’effacent dans l’inconscient. Pourtant, cette expérience a laissé en moi une trace insaisissable. Peut-être qu’un jour, certains fragments referont surface… Qui sait ?

Quelques jours plus tard, je recevais un courrier du département. Un mot de félicitations du président, venu me soutenir à mon départ.

"Cher Monsieur, J’ai appris avec plaisir que vous avez terminé votre traversée du Maine-et-Loire en 32 heures et 44 minutes, et tiens sans tarder à vous adresser mes sincères félicitations. Vous avez fait preuve de détermination, de volonté et de courage en menant cette course avec un résultat remarquable. Votre performance honore notre département et la cause que vous défendez. Je vous prie de croire, Cher Monsieur, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs. Bravo !! Christophe Béchu."

Je me souviens avoir souri à la fin de sa lecture et avoir lancé spontanément : « J’aurais préféré un chèque ! » Mais derrière cette boutade, une fierté discrète se faisait sentir. Ce courrier, tel le chasseur et ses trophées muraux, est désormais encadré et affiché dans mon bureau, rappel d’un accomplissement qui, bien qu’éloigné dans ma mémoire, existe bel et bien.

J’ai d’ailleurs toujours du mal à revoir cette vidéo. Paradoxal, me direz-vous ? Finalement, je n’ai véritablement aucun souvenir précis de cette aventure. Mon cerveau s’est déconnecté, absorbé par l’effort physique, laissant mon conscient en retrait. Aujourd’hui, je la regarde avec détachement, comme un chapitre parmi tant d’autres de ma vie.

Je ne ferai pas de comparaison hasardeuse avec le traumatisme d’un kidnappé dont les souvenirs s’effacent dans l’inconscient. Pourtant, cette expérience a laissé en moi une trace insaisissable. Peut-être qu’un jour, certains fragments referont surface…

Quelques semaines après, la boucle allait être bouclée. J'avais été invité à une conférence aux côtés de Philippe Croizon dans la même ville qui avait accueilli mon arrivée. Tandis qu'il partageait son incroyable expérience de traversée de la Manche sans ses quatre membres, moi, plus modestement, je revenais sur ma propre traversée du département, avec les miens (mes membres).

Ce moment de partage fut pour moi une révélation. Il m’a permis de reconnaître l’impact et le déclic que son parcours avait eu sur mon projet. Je n’ai pas manqué de lui exprimer ma gratitude devant les 400 chefs d’entreprise réunis pour l’occasion.

Et c’est là que j’ai pris conscience de quelque chose : j’aimais profondément le feu des projecteurs. Mais ça, c’est une autre histoire …

Par ici la suite

 

jour du grand départ

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